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LA NEWSLETTER DU CNCH

Octobre 2024

LE CNCH AU CŒUR DE L’ACTUALITÉ


Chers amis,
Cher collègue,

En attendant de se retrouver pour le congrès national du 20 au 22 novembre 2024 au Novotel Paris centre tour Eiffel, je voulais partager avec vous le succès des deux réunions régionales organisées à Aix-en-Provence et à Paris ce mois de septembre.

Elles ont permis de regrouper les médecins, jeunes et moins jeunes, parler de nos problématiques d’exercice professionnel ainsi que des actualités scientifiques brûlantes qui impactent notre pratique.
Je partage avec vous ces deux photographies qui résument ses réunions.

 



D’ores et déjà, veuillez noter que nous organiserons deux réunions régionales en 2025, une à Avignon et une à Paris.

La newsletter de ce mois est orientée exercice professionnel, qui reste un des leitmotiv de notre collège et nous espérons que vous la trouverez intéressante pour votre pratique.

Au plaisir de se retrouver au mois de novembre,

Amitiés
Dr Walid AMARA
Président du CNCH
ACTUALITÉS PROFESSIONNELLES
Les hôpitaux publics à bout de souffle sur le plan budgétaire ...
La FHF lors de sa conférence de presse alerte les pouvoirs publics et appellent à des solutions pérennes et des moyens suffisants pour permettre à l’hôpital public de sortir la tête de l’eau. Les ressources allouées à l’hôpital public ne sont pas à la hauteur des coûts qu’il supporte au titre de ses missions. Si ce sujet n’est pas traité lors du prochain PLFSS, l’hôpital risque de revenir trois voire sept ans en arrière, au niveau de 2017 qui fut l’une des années les plus difficiles pour la situation financière des hôpitaux publics.
  • Avec un déficit approchant les 1,9 milliards en 2023 et dépassant les 2 milliards en 2024, l’hôpital public est en danger, pénalisé en particulier par une sous-évaluation de l’impact de l’inflation sur ses charges de fonctionnement, que la FHF estime à 1,3 milliards pour le seul hôpital public et à 1,8 milliards pour l’ensemble des établissements publics et privés.
  • La FHF demande donc une réévaluation urgente de l’ONDAM établissements de santé 2024 qui permet de flécher 2,4 milliards d’euros (1,8 milliards pour l’inflation et 600 millions d’euros en compensation de l’avantage fiscal dont bénéficient les établissement privés).
 
En 2022, le salaire moyen net en baisse de moins 0.4 % dans la fonction publique hospitalière malgré le SEGUR ...
C’est le constat de la DRESS dans une note publiée en septembre 2024. Tout statuts confondus, le salaire net moyen de la FPH atteint 2734€ par moi. Le salaire des personnels médicaux contractuels est en baisse de 1.5 % pour s’établir à 6 501 € net par mois, alors qu’il avait augmenté en 2021.
 
Le Sénat s'inquiète de la financiarisation de l'offre de soins ...
La financiarisation du secteur hospitalier privé lucratif et de certaines spécialités (laboratoire, imagerie médicale, anapath, centre de soins primaires) connait une progression rapide sans précédent. Elle se concentre sur les activités avec des marges confortables et sans risque car solvable avec de l’argent public.
40 % des cliniques privées son détenues par quatre groupes financiers (Ramsay, Elsan, Vivalto et Almaviva). Six grands groupes de laboratoires concentrent 62 % des sites de biologie médicale. L’Imagerie médicale connait aussi une très forte progression. Des dérives marchandes ont accompagnés le développement de centres dentaires et ophtalmologiques essentiellement situés en centre-ville.
Ce développement de la financiarisation de la santé, par des groupes financiers constitue un risque sérieux pour l’indépendance des professionnels de santé qui constitue pourtant un pilier déontologique de la profession.
La commission sénatoriale émet un certain nombre de propositions pour limiter l’impact de la financiarisation de notre système de santé.
Démographie des praticiens hospitaliers
Une croissance des effectifs de +1.3% par an largement inférieure aux besoins de santé ...
Le CNG a émis son rapport annuel sur la démographie des PH. Entre 2014 et 2024, l'effectif des PH a progressé de 13,5 %, soit 5 769 PH de plus, avec un taux de croissance annuel moyen de 1,3 %.  La part des femmes chez les praticiens hospitaliers représente aujourd’hui 55,6 %, elle était de 46,9, il y a dix ans, soit un gain de 8,7 points. Concernant l’âge moyen des praticiens hospitaliers, il est relativement stable sur les dix dernières années, passant de 49,8 ans en 2014 à 49 ans au 1er janvier 2024, gagnant ainsi près d’un an en dix ans (-0,8 an).

Le CNG comptabilise 71 PH pour 100 000 habitants au 1er janvier 2024, contre 68,8 PH pour 100 000 habitants un an auparavant, ce qui représente une augmentation de 2,2 PH pour 100 000 habitants.

9 régions connaissent une densité supérieure à celle observée au niveau national de 71 PH pour 100 000 habitants (elles étaient 8 en 2023), il s’agit de la Normandie et de la Nouvelle-Aquitaine (avec 72 PH pour 100 000 habitants), de La Guadeloupe (73), d’Auvergne-Rhône Alpes (74), de Bourgogne-Franche Comté (76), et enfin des quatre plus importantes densités relevées avec les Hauts de France et la Martinique (79), la Bretagne (81) et La Réunion (85).

9 régions ont donc une densité inférieure à celle observée au niveau national, avec la plus faible densité observée, en France métropolitaine, en Occitanie, avec 61 PH pour 100 000 habitants et les plus faibles densités observées en Guyane et à Mayotte avec des taux respectifs de 36 et 31 PH pour 100 000 habitants.

Un nombre de détachement et de disponibilités en très forte augmentation témoin du manque d’attractivité de l’hôpital public, le nombre de détachements a progressé de 15,6 %, s’agissant des PH en disponibilité, la croissance annuelle moyenne est de 12,6 %. La proportion de PH en disponibilité a quasiment triplé en 10 ans, cette part a augmenté de façon continue passant de 4,2 % en 2014 à 11,6 % en 2024.

Les démissions constituent le deuxième motif de sortie définitive du corps des PH, cette proportion est en augmentation de 5 points en un an.
 
Les PH en cardiologie en CHU et CH sont aux nombres de 1394 avec un âge moyen de 48.6 ( 954 hommes d’ âge moyen 50.2 et 442 femmes d’ âge moyen 45.3 ). 16.9% de l’effectif est soit en détachement 0.9% soit en disponibilité 15.8%
 
Enfin, depuis plusieurs années, le CNG ne publie plus le taux de vacances des postes de PH …  on s’interroge sur les raisons .

L'AGENDA


INSCRIPTION AU 30EME CONGRES DU CNCH ...
C'EST MAINTENANT !

Inscription Congrès : CLIQUEZ ICI
Inscription DPC :
  1. Mercredi 20/11/24 > Rythmologie n° 35522425094 : "Fibrillation auriculaire : prise en charge optimisée selon les dernières recommandations" avec Dr O. PIOT et Dr W. AMARA > INSCRIPTION
  2. Mercredi 20/11/24 > Insuffisance cardiaque n° 35522425094 : "Prise en charge de l'insuffisance cardiaque en pratique quotidienne" avec Dr F. ZORES > INSCRIPTION
  3. Jeudi 21/11/24 > Imagerie  n° 35522425089 : "Hypertrophie ventriculaire gauche : Place de l’Imagerie pour le diagnostic positif, le diagnostic étiologique et la prise en charge thérapeutique adaptée" avec Pr P. RÉANT > INSCRIPTION
Public : Cardiologues libéraux, hospitaliers, salariés
Retrouvez l'ensemble des informations et inscriptions sur : https://formations.odp2c.fr/

Au programme : CLIQUEZ ICI
PLANNING OCTOBRE 2024 DES WEBINARS DU CNCH ...

Jeudi 03/10/24 à 18h - Insuffisance cardiaque : fraction d'éjection, traitements et devenir avec Dr J.M. TARTIERE et Dr J. TAIEB - INSCRIPTION

Jeudi 17/10/24 à 18h -
Optimiser davantage le parcours de soin post SCA ? Une collaboration IPA-cardiologue à succès avec Mme S. LAROCHE - Dr DUBAND et Dr L. BELLE - INSCRIPTION

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